AXOLOTL

"Axolotl" est une chanson d'actualité par le plus pur hasard... La mélodie trottait dans ma tête depuis un moment, les harmonies sont venues machinalement, aidé par des "anatoles" (suites harmoniques) des plus classiques... Le texte est pour partie autobiographique, questionnant la condition humaine. J'écoute beaucoup Léo Ferré en ce moment notamment "Est-ce ainsi que les hommes vivent""... poème d'Aragon qu'il a si magnifiquement mis en musique, et j'ai souhaité lui faire un clin d'oeil... Et puis, bim ! La Cour Suprême aux USA a révoqué le droit à l'avortement, lançant un signal rétrograde fort à la face du Monde, dans l'ère du temps selon moi. Gisèle Halimi, dans la cause des femmes écrivait : "Donner la vie sans la joie de l'amour, sans que ce soit une réponse de la mère, consciente ou non, à l'appel de la vie, ce n'est plus donner la vie ; c'est précipiter l'enfant que l'on porte dans un désert affectif". Il doit y en avoir un sacré paquet d'hommes plongés dans un désert affectif, qui les empêche de grandir. Alors j'en reviens à mon "axolotl" qui a la particularité d'être capable de se reproduire à l'état larvaire, et de fait, n'atteindra jamais le stade adulte de son évolution... 

Tout comme l'espèce humaine ?

FAUX CILS

"Faux cils" évoque l'émancipation face au poids des réseaux sociaux, l'autocensure qu'ils provoquent, l'aliénation parfois. 
"Il faut soigner le mal par le mal, assumer sa réputation digitale", c'est évidemment le prix à payer pour la liberté d'expression dans la société du contrôle... où chacun est devenu le flic de l'autre, le juge, le "procureur numérique", en tout cas quelquefois son contradicteur voire son troll au pire. Cette chanson raconte également le moment précis où j'ai décidé de me consacrer entièrement à la musique... quoiqu'il en coûte et en me moquant du "qu'en dira-t-on"...

FRENCH BAGUETTE

"French baguette" est une réflexion sur notre époque, en matière d'usage de la langue dans l'univers professionnel. Constat d'un affaissement culturel indéniable face à l'imposition d'un langage "globish" mondialisé.

 

Banquette arrière

La polémique des "uber files" m'a rappelé de vieux souvenirs... Avant de faire de la musique, j'ai été le DG d'une PME qui proposait un service de mise en relation entre les clients et les taxis... J'ai pu observer les pratiques de ce marché pendant dix ans... Tout ce que je décris dans ce texte a été observé à la loupe et est corroboré par certains de mes amis chauffeurs. J'étais donc aux premières loges pendant la guerre du transport public particulier de personnes en 2013/2014 . C'est derrière moi à présent tout ça,  Mais "Banquette arrière" est une sorte de coup de pied de l'âne, de coup de poing,  quelque chose de salvateur, libérateur pour moi :  Cette chanson m'a permis de me libérer une bonne fois pour toutes. Et de tourner la page sans être dupé, enfumé par la grande manoeuvre d'uberisation du secteur élargi à la société toute entière. Un témoignage au plus près du réel.

Mon General

Vendredi 25 Mars 2022. Belle journée ensoleillée à Paris.  J'avais une mission pour mon ami Hugues, contraint à une mobilité réduite. Il s'agissait de l'acheminer au lieu de son rendez-vous pour une consultation dans une clinique du XVIe depuis l'avenue Gambetta... Pas le choix que de le faire en voiture. Un parcours du combattant incroyable et stressant comme des millions de franciliens en font chaque jour dans un Paris enlaidi au plan de circulation incompréhensible... 
Parcours du combattant entre les blocs de béton erratiques, les "bites jaunes" en plastique du meilleur goût, les respectueux usagers du code de la route en trottinettes et vélos qui surgissent en tous sens, les "zig-zags" contraints entre les couloirs de bus... 
Idée saugrenue : 
J'ai imaginé le grand Charles dans sa DS présidentielle conduit par son chauffeur dans ce "bazar de l'hôtel de ville" orchestré. 
En descendant de voiture il se serait sûrement écrié : 
"Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé"... 
De retour dans mon home studio, cela m'a inspiré, "Mon Général" comme un écho au désormais célèbre hashtag "#SaccageParis".

CAÏMAN CERTAIN

Un certain goût pour la provocation un peu à la Gainsbourg, la dérision et une bonne dose de cynisme  le tout avec le plus de détachement et  légèreté  possibles. Une vision toute personnelle de la cirse sanitaire, sur un air très année quatre vingt. La certitude qu'il reste bien des zones d'ombre sur l'origine de cette pandémie.

MICHELLE, PLUS MA BELLE

Une profonde mélancolie inspirée par une rupture sentimentale douloureuse, gravée dans la mémoire, comme un poison qu'il faut apprivoiser faute d'antidote. De multiples tentatives d'oubli, et la constance d'une blessure  qui demeure.

Parfum Musqué

Sur un air de bossa-nova, un pianiste séducteur fut pris à son propre piège. Parfois, tel est pris qui croyait prendre,.. et les parfums impriment leur souvenir à jamais.

La forêt brûle

"C'est comment qu'on freine ?" chantait Alain Bashung... 

Je n'en sais rien, je n'ai pas envie de donner de leçons car moi aussi à ma manière, j'ai participé indirectement au désastre environnemental contemporain. Alors oui je règle quelques comptes personnels en égratignant des personnages fictifs inspirés de ma propre histoire professionnelle ou personnelle. Mais rien ne sert de s'auto-flageller, et d'accuser ou mettre à l'index tel ou telle, nous sommes collectivement tous un peu responsables. Il faut juste trouver comment cheminer autrement à mon humble avis... 

Peut-être nous-même, musiciens et artistes de scène, devrons envisager de privilégier les concerts de petites tailles, dans les petites salles, avec des configurations légères en terme de son et de lumière ? 

Peut-être devrons nous oublier les concerts nocturnes plus consommateurs d'énergie ? La sobriété énergétique appliquée au monde du spectacle, nous n'y échapperons pas plus qu'autrui. Il faut rester cohérent ! 

Je m'intéresse beaucoup à cette question en tentant d'avoir la vision la plus large et la plus haute possible, en me documentant ici ou là. Je recommande notamment, l'excellente interview de l'historien Jean-Baptiste Fressoz par la chaine "e-lucid" sur Youtube . A voir absolument.

Boomer Beach Club

Un disco jazzy pour finir  l'album sur une note positive. 

Le concept du "Boomer Beach Club" est une simple idée pour le moment qui a pour ambition de remplacer les EHPAD, véritables mouroirs industriels de nos sociétés occidentales. 

Vous connaissiez les "clubs Mickey" des bords de mer pour inféoder les petits à Disney pendant que papa et maman profitaient de la plage ? Vous préférerez aisément de loin les "Boomer Beach Club" pour les grands souhaitant entretenir leur forme pour profiter de la saison automne-hiver de leur vie ! 

Les "BBC" ou bien encore "Boomer Beach Club" visent à conserver en pleine santé mentale et physique leurs adhérents boomers en proposant des activités ludiques, sportives culturelles dans des résidences partagées ( mais pas exclusives des autres générations) respectueuses de la nature en bord de mer. Dans les BBC tout le monde se tutoie, personne ne parle politique, religion, et surtout pas du passé, professionnel ou personnel. Chacun contribue aux tâches du quotidien, et consacre au moins deux heures par jour au nettoyage et l'assainissement du littoral. 

Les BBC recherchent la bonne humeur, la détente, le plaisir, le partage et surtout, surtout : l'humour et la dérision. 

Evidemment, cet instrumental pourrait idéalement servir aux gentils moniteurs de gymnastique chargés d'entraîner les membres aux exercices physiques de dérouillage articulaire et autres réveils musculaires...
 

Abracadabrantesque - ils ont tué Robert (instrumental)

Texte lu sur une musique à l'ambiance "polar". Soutien à l'association "Robert Boulin pour la vérité" qui défend la thèse du crime d'Etat maquillé en suicide la nuit du 29 au 30 Octobre 1979. 

Faux Cils (Instrumental)

La version instrumentale de "faux cils" avec 
Roberto Pace à la basse
Manuel Trabucco au saxophone
Nicola d'Amico à la batterie
et votre serviteur au piano et aux boucles de guitares...

WEEK-END WITH FRIENDS

Un week-end de rêve, au début de l'automne...Des amis connus à la fac ont passé le week-end à la maison... Bien sûr on a refait le monde, le point sur la vie de chacun... Puis on s'est retrouvés encore plus nombreux avec les autres  musiciens du groupe "Bleu Nuit"... On pousse les meulbles dans le salon, on branche les amplis : Musique !